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Corée du SudHISTOIRE > SYSTEME POLITIQUE

Drapeau de la Corée du Sud (fond blanc pour la version officielle)Le chef d'État de la République de Corée du Sud est le président, élu par scrutin direct pour 5 ans. Représentant de la République et chef des armées, le président dispose d'un pouvoir exécutif important ; il nomme le 1er ministre avec l'approbation du Parlement. Il préside et nomme également le Conseil d'État.

Le parlement coréen est appelé Assemblée nationale ou le "Kukhoe" ; ses membres sont élus pour un mandat de quatre ans. Avant la révision prévue pour 2004, il compte actuellement 273 sièges, dont 227 sont pourvus au suffrage direct et le reste distribué proportionnellement parmi les partis ayant cinq sièges ou plus. L'instance judiciaire la plus élevée est la Cour suprême, dont les juges sont nommés par le président avec le consentement du Parlement.

Le président actuel Roh Moo-hyun a été élu Président de la République de Corée du Sud en décembre 2003, lors des seizièmes élections présidentielles avec 48,9 % des voix face à son adversaire Lee Hoi-chang (GPN). Il a pris ses fonctions le 25 février 2003.

Le Parlement sud-coréen a adopté, le 12 mars 2004, une motion sans précédent qui suspendait de ses fonctions le président Roh Moo-hyun. La Cour Constitutionnelle a infirmé cette destitution le 14 mai 2004. Le président avait apporté en février 2004 son soutien au parti URI (pour les élections d'avril), ce qui est une infraction au code électoral. Voir l'affaire de la destitution de février 2004

Fin octobre 2004, la Cour Constitutionnelle déclarait que la localisation de la capitale nationale à Séoul était implicitement du domaine constitutionnel. Par conséquent, la loi de délocalisation de la capitale Séoul vers la province de Chungcheong Sud (au centre du pays) votée en décembre 2003 par le parti Uri du Président Roh et l'opposition du GNP de Park Geun-hye était invalidée.

Il faudrait pour que la délocalisation soit effective que l'amendement de délocalisation soit voté comme une modification constitutionnelle sanctionnée d'un part par un vote à la majorité des 2/3 à l'Assemblée, d'autre part par un référendum national. Cela relève de la gageure en l'état actuel car le GNP a changé de position sur la question et la majorité des deux-tiers semble impossible à atteindre pour le Président et, de plus, l'approbation de cette mesure par la population est loin d'être acquise.

Ce revers est ressenti d'autant plus durement à la Maison bleue, siège de la Présidence, que le Président avait fait de cette promesse l'une des mesures phares de sa campagne.

Sources : CoreeDuSud.com, Wikipédia

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